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Mon expérience avec les bébés

Mon travail de psychomotricien en CAMPS m’a permis d’acquérir une grande expérience du travail avec les bébés et les tous jeunes enfants et ma formation de thérapeute familial est venue compléter ce socle de compétence. J’attache aussi beaucoup d’importance aux aspects de prévention qui permettent en intervenant suffisamment tôt de travailler plus efficacement et d’obtenir plus rapidement des résultats en s’appuyant sur l’extraordinaire compétence des bébés à apprendre. Je m’appuie sur la présence des parents en séances pour les aider à comprendre et à s’ajuster aux difficultés rencontrées.
Je leur apporte une expertise tant sur le plan de l’évaluation des compétences sensori-motrices de l’enfant que sur le plan de son développement psychique. A partir de ce premier temps d'évaluation je peux leur proposer soit un suivi soit les orienter vers les structures de soins adaptées si nécessaire.

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Les solutions pour votre bébé

Psychothérapie avec un bébé : réflexions et témoignage


Aujourd’hui, il n’est plus rare qu’un pédiatre, une directrice de crèche, une assistante maternelle… suggère aux parents, avec les précautions qui s’imposent, d’emmener leur bout’chou chez le « psy ». Normal ! Les professionnels de la petite enfance sont souvent les mieux placés pour déceler un trouble éventuel chez Bébé : comportement suspect, insomnie, retard du langage… autant de difficultés qui se révèlent aussi plus facilement en dehors du contexte familial.
Forcément, l’annonce du psy n’est jamais facile à entendre et les réactions à chaud des parents le confirment. Surprise, déni, soulagement, à chacun sa façon « d’accuser le coup » !

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Y a quelque chose qui ne tourne pas rond…
« On a fait d’énormes progrès dans la connaissance du petit enfant et aujourd’hui, c’est vrai, on est plus vigilant. Les troubles des enfants sont le plus souvent détectés dans les lieux d’accueil comme les crèches. En cas de doute, l’équipe se réunit pour comprendre ce qui ne va pas et déterminer la marche à suivre. Si nécessaire, la directrice de la crèche peut s’entretenir avec les parents et leur proposer de rencontrer un psychologue. Notre but est avant tout de les aider et non de les fragiliser.»


Mme Claude Michalet, psychologue intervenant en crèche halte garderie « Les pitchounes » (83250, La Londe les Maures).


Le psy qui veut du bien à bébé :


Il n’est pas nécessaire d’attendre que des signes de troubles plus prononcés s’installent : plus la prise en charge par un psy est précoce et plus les difficultés se règlent aisément. Du haut de ses quelques mois (seulement !), Bébé peut donc tout à fait aller chez le psy, accompagné d’un ou de ses deux parents ! Il a tout à y gagner, surtout quand on sait qu’une consultation n’engage à rien ! Il est temps de tordre le cou aux idées reçues : non, une visite chez le psy n’entraîne pas forcément un engrenage médical, des visites à répétition, un suivi sur plusieurs années. Parfois, un seul rendez-vous peut suffire à démêler la situation !


Concrètement, le psychothérapeute travaille avec les parents pour comprendre l’origine du problème, qui peut venir du tout-petit lui-même, ou d’une relation parents-enfants perturbée. Dans ce cas, Papa et Maman peuvent également se faire aider pour dépasser leurs difficultés. Et souvent, quand ils vont mieux, Bébé va mieux !


Pour ou contre une consultation chez le psy pour Bébé ?

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La psychologie a pris beaucoup d’importance dans la société et certains parents font désormais eux-mêmes la démarche de consulter un psychothérapeute quand ils soupçonnent un problème chez Bébé. Cette tendance est malgré tout plus urbaine que rurale… Ils veulent le meilleur pour leur poussin et ne boudent pas, loin de là, l’aide d’un professionnel.


D’autres, au contraire, sont toujours aussi réfractaires à l’idée du psy. Peur de l’inconnu ? Refus d’accepter le trouble de leur enfant, par crainte d’être jugés, d’avoir échoué dans leur rôle de « bons » parents… certains ne peuvent concevoir une telle rencontre. Pourtant, toutes ces raisons n’ont pas lieu d’exister ! La fonction première du psychothérapeute n’est autre que de les aider à rétablir l’équilibre de leur enfant et non de les culpabiliser. Il est temps pour eux de dédramatiser cette consultation qui n’a pas pour but de les mettre sur le banc des accusés !


Chacun cherche son psy :

On le voit bien sur les réseaux sociaux, les parents sont toujours en quête d’informations pour éclairer leurs doutes et satisfaire leur besoin d’extérioriser leurs inquiétudes. Le dialogue est essentiel, et chacun choisira l’interlocuteur qui lui convient (un proche, un ami, un internaute…) pour trouver les réponses à ses questions. Certes, l’équilibre familial ne peut exister sans communication - ni amour ! - mais ces deux « piliers » ne sont pas toujours suffisants. Alors, quand les parents se retrouvent perdus, sans solution pour leur enfant, quand il n’y a pas un grand-parent, une amie ou une autre maman plus expérimentée pour démêler l’écheveau, le psy apportera les maillons manquants, et mettra en lumière ce petit quelque chose qui coince…


Les parents inquiétés à tort :
Alertée par la directrice de crèche, Laure pensait que son Thomas « avait des troubles de la personnalité, voire même un léger retard psychomoteur, et qu'il fallait consulter rapidement ». Au final, Thomas est simplement un enfant précoce qui s’ennuie en crèche ! Rien d’irrémédiable, mais il aura fallu un psy pour s’en rendre compte. Même chose pour Valérie, qui a emmené son petit Matéo voir une psychologue parce qu’« il ne dormait pas à la crèche ». Pourtant aucun trouble apparent n’a été décelé chez lui… Tant mieux ! Car si les erreurs sont toujours possibles, n’est-il pas préférable de consulter « pour rien » un professionnel, plutôt que de passer à côté d’un problème qui sera plus difficile à résoudre ensuite ? Au pire, la consultation chez le psy permettra de balayer les inquiétudes et de repartir sur de bonnes bases… C’est déjà ça !


Bébé chez le psy: la maman en cause ?
« On m'a conseillée de rencontrer un psychiatre pour mon 3ème enfant, alors qu’il n’avait que 10 mois. J'avais déjà fait deux tentatives d'adaptation dans une halte garderie qui s’étaient soldées par deux échecs. Mon fils pleurait non-stop pendant deux heures et s'endormait épuisé dans mes bras à mon retour. J’ai alors recherché une autre crèche, prête à accueillir mon enfant, et nous y sommes allés tout doucement. Mon fils ne pleurait plus de désespoir comme avant, mais réclamait les bras en permanence, ne dormait pas, ne mangeait pas et passait son temps à m’attendre. Moi, j'étais plutôt flattée de cette totale fusion. Le personnel de la crèche m'a néanmoins alertée, en commençant par me dire que mon fils prenait son temps pour gagner en autonomie, qu'il était très en demande de contact et qu'il refusait tout progrès pourtant normal à son âge.


Un peu inquiète, je suis allée voir mon médecin généraliste qui m'a rassurée en m'affirmant que, cliniquement, mon fils allait très bien. J’en ai alors informé le personnel de la crèche mais, toujours avec douceur et psychologie, on a continué à me faire comprendre que mon fils semblait vouloir rester tout petit.


A la maison aussi, je commençais à me rendre compte du décalage qu'il pouvait y avoir avec ses sœurs. J’ai donc pris rendez-vous chez un psychiatre spécialisé, que nous avons vu pendant 6 mois, à raison de deux fois par mois. Évidemment, c'est moi la maman, qu'il fallait analyser. J’étais tellement en fusion avec mon fils, qu'inconsciemment, c'est moi qui lui imposais mon désir qu'il reste toujours bébé. Cette mise en lumière ne s'est pas faite sans chagrin, douleur et prises de conscience d'un certain nombre de choses à régler me concernant. Mais, pour mon fils, tout est rentré dans l'ordre très rapidement… » Audrey, 37420 Beaumont-en-Véron.

Services & Tarifs

Services

Bilan Psychomoteur :

Bilan sur trois séances déterminées ensemble. Consiste en un examen approfondi des difficultés et capacités sur le plan moteur et sensoriel.

Gymnastique du tout petit :

Seulement pour les bébés de 0 à 2 ans. Séance avec l'un des parents visant à favoriser le bon développement psycho-moteur et psychique du bébé.  

Entretien de guidance :

Entretien pour les parents visant à les aider dans la compréhension de leurs enfants et des stimulations à lui apporter.

Suivi psychothérapique :

Le but est de mieux comprendre l'origine de la souffrance du bébé, de favoriser un accordage harmonieux entre lui et ses parents et de stimuler son développement.

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